Le Sacrement de la Réconciliation

Le sacrement de la Réconciliation

C’est d’abord un acte de Dieu qui a toujours l’initiative de l’amour, qui met en notre cœur le désir du pardon, d’une conversion toujours plus vraie.

C’est un acte de l’Eglise qui a la mission de porter notre démarche et qui permet notre rencontre avec le Père des Miséricordes : c’est pourquoi le Christ, toujours présent à son Eglise, nous donne le pardon de Dieu par le ministère du prêtre.

C’est un acte personnel du chrétien qui accueille le don de Dieu et s’engage dans la foi, l’espérance et la charité : il regrette le mal fait, avoue son pêché, et décide de changer sa vie, avec la grâce de Dieu.

Dieu seul peut sauver du péché. Le Christ-Jésus nous invite à partager sa vie pour toujours. Il nous appelle à la sainteté, c’est la grandeur de notre vocation !

 » Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu « 

Saint Curé d’Ars

Faire son examen de conscience en vérité et avec humilité

Chacun est appelé à vivre une histoire sainte avec le Seigneur, à vivre une alliance avec Lui. Seuls, nous ne pouvons avancer ; inlassablement le Seigneur vient donc me pardonner. Il me guide sur ce chemin de miséricorde et d’amour.

Une autre formulation de repères derrière ce lien.

« Je suis le Seigneur ton Dieu tu n’auras pas d’autre Dieu que moi » (Ex 20,2)

Notre relation à Dieu : Quel temps donnons-nous à la prière, à l’adoration ? Quel usage faisons-nous de la confession, de l’Eucharistie ? Mon baptême me fait-il vivre ? Où en est ma vie spirituelle ? Est-ce que je prie l’Esprit-Saint ? Est-ce que je m’entraîne à discerner le bien du mal ? (et l’occultisme).

N’avons-nous pas des idoles ? Ma foi, je la nourris.

« Tu ne prononceras pas le nom du Seigneur à faux » (Ex 20,7)

Mon respect de Dieu : comment parlons-nous de Dieu ? Sans blasphémer ? Sans L’accuser de tout ce qui va mal ? Est-ce que je recherche d’abord la volonté de Dieu en moi et en toutes choses ? Est-Il mon espérance ?.Est-ce que j’aime l’Eglise ?

« Souviens-toi du jour du Seigneur pour le sanctifier » (Ex 20,8-10)

Y’a-t-il pour moi un « jour du Seigneur » ? Et la Messe du dimanche ? Quel temps garder gratuitement pour le Seigneur, la famille, les autres ? Est-ce que je m’associe à la louange et à l’action de grâce de toute l’Eglise ?

«Honore ton père et ta mère » (Ex 20,12)

Est-ce que je vis le respect jusqu’au bout, l’obéissance ? Je pardonne à qui m’a blessé ? Et mes devoirs envers mes enfants ? La vie sociale ; comment construisons-nous la société ? Les critères de mes adhésions politiques et sociales ?

« Tu ne tueras pas » (Ex 20,13)

Notre culture ne s’enracine plus sur le respect de la vie. En suis-je complice, coupable, par des silences, de mauvais conseils, des actes ? Me suis-je engagé(e) dans le respect de la vie ? Et en voiture ? Et le respect de l’autre, de mon corps, de ma santé ? Suis-je artisan de paix, témoin concret de la charité ?

« Tu ne commettras pas d’adultère » (Ex 20,14)

Dans mon couple, suis-je fidèle ? La sexualité nous ouvre-t-elle à l’accueil de la vie, à une paternité et à une maternité responsables, ou conduit-elle à des pratiques contraires (égoïstes, contraceptives, … ) ? Quel que soit mon état de vie, est-ce que je rejoins la chasteté du Christ, par mon regard, mes paroles, mes pensées, mes actes ?

« Tu ne voleras pas » (Mt 19,18)

L’honnêteté peut être coûteuse. Et par rapport à celui qui n’a rien, est-ce que je ne le vole pas en gardant des biens égoïstement ? Les biens et le travail d’autrui, je les respecte ? Jusqu’où suis-je généreux ?

« Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain » (Ex 20,16)

Suis-je sensible à la beauté de la vérité ? Or, le mensonge c’est de ne pas dire la vérité à celui qui a le droit de la connaître. Nous avons à rester fidèle à la vérité, à la réputation de chacun, à l’honneur des autres. Suis-je médisant, calomniateur ?

 

Comment recevoir et vivre le pardon de Dieu ?

Accueil

Je commence par me présenter (situation familiale, de travail, dernière confession, … et je peux dire au prêtre : Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché.

Avec le prêtre, je fais le signe de la croix : Au nom du Père, du FiIs et du Saint-Esprit.

Aveu des péchés

Je reconnais et avoue tous les péchés dont je me souviens, ceci reste un secret inviolable. Je peux interroger le prêtre pour qu’il maide à comprendre l’amour infini de Dieu pour moi, et la vérité de mes péchés.

Un geste de conversion et de pénitence

Le prêtre cherche avec moi un signe de pénitence et de conversion, afin que je puisse grandir en sainteté.

Contrition

Je regrette ces péchés, je promets au Seigneur (et j’en prends les moyens) de tout faire pour ne plus l’offenser (une formule est disponible dans le confessionnal).

Absolution

Le prêtre me donne l’absolution ; tous mes péchés sont pardonnés ! La grâce du pardon m’est donnée.

Rendre grâce

Je rends grâce, car je suis réconcilié avec Dieu, avec les autres et avec moi-même.

 
D’une façon générale…
On peut recevoir le pardon de Dieu par une démarche individuelle auprès d’un prêtre ou en vivant une célébration pénitentielle.
Parce qu’il se sait aimé de Dieu, le chrétien peut se reconnaître pécheur, accueillir et célébrer la miséricorde du Père.
Vous pouvez rencontrer un prêtre le samedi entre 10h30 et 11h30 à St Maclou à Conflans-Sainte-Honorine en s’adressant au presbytère.
Des célébrations pénitentielles sont organisées régulièrement dans la période précédent les grandes fêtes chrétiennes (Noël, Pâques, …).