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et les textes ayant permis le travail préalable
Où en sommes-nous ?
Le propre de l’homme
« C’est toujours librement que l’homme se tourne vers le bien. Mais la vraie liberté est en l’homme un signe privilégié de l’image divine. Car Dieu a voulu le laisser à son propre conseil (Si 15, 14) pour qu’il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, s’achever ainsi dans une bienheureuse plénitude. »
1. L’animal est conduit par son instinct
2. L’homme est livré à sa propre délibération et à son mystère
De fausses libertés
« Cette liberté, nos contemporains l’estiment grandement et ils la poursuivent avec ardeur. Et ils ont raison. Souvent cependant ils la chérissent d’une manière qui n’est pas droite, comme la licence de faire n’importe quoi, pourvu que cela plaise, même le mal. »
1. La non recherche de la vérité au profit de ses pulsions ou de ses intérêts
2. La négation de la réalité pour construire son propre référentiel moral
« On a attribué à la conscience individuelle des prérogatives d’instance suprême du jugement moral, qui détermine d’une manière catégorique et infaillible le bien et le mal. A l’affirmation du devoir de suivre sa conscience, on a indûment ajouté que le jugement moral est vrai par le fait même qu’il vient de la conscience. Mais, de cette façon, la nécessaire exigence de la vérité a disparu au profit d’un critère de sincérité, d’authenticité, d’« accord avec soi-même », au point que l’on en est arrivé à une conception radicalement subjectiviste du jugement moral. » Véritatis Splendor 32
3. Le renoncement de l’intelligence à la vérité et de la conscience à l’obligation morale
Les conditions de la vraie liberté
la liberté a un objet, un but
« La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure.
1. L’acte libre : objet, délibération de l’intelligence et de la conscience
2. Circonstances, adéquation des moyens, place des sentiments
Un chemin de combat et de croissance
« L’homme parvient à cette dignité lorsque, se délivrant de toute servitude des passions, par le choix libre du bien, il marche vers sa destinée et prend soin de s’en procurer réellement les moyens par son ingéniosité. (…) Ce n’est toutefois que par le secours de la grâce divine que la liberté humaine, blessée par le péché, peut s’ordonner à Dieu d’une manière effective et intégrale. »
1. Le cercle vertueux
2. La nature et la grâce
Liberté et Résurrection
Première lettre de Saint Pierre 3, 21 : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ.
On apprend à devenir libre !