La CVX (Communauté de Vie chrétienne) rassemble à travers le monde des personnes désireuses de marcher à la suite de Jésus-Christ et travailler à la construction d’un monde plus juste et fraternel, tant dans l’Église que dans la société civile, en s’inspirant de la spiritualité ignatienne, notamment des Exercices spirituels de St Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites.
Répartis en petites communautés de 8 à 10 personnes, ses membres se réunissent une fois par mois pour relire leur vie à la lumière de l’Évangile et ainsi mieux discerner ce qui est le plus urgent, le mieux approprié et le plus universel dans leur manière d’agir au quotidien et dans leurs divers engagements. Les membres s’entraident pour que chacun prennent les décisions, petites ou grandes, pour mieux aller à la rencontre d’autrui, mieux l’écouter et lui permettre de rencontrer le Christ là où il est, dans son entourage et dans son quotidien. Le discernement, individuel ou collectif, tient donc une place importante lors des rencontres.
Sur le Confluent, plusieurs communautés locales sont représentées. Pour en savoir plus, contacter Célestine celestine.mathe[@]gmail.com ou Kouassi Mathé kouassi.mathe[@]live.fr
Le synode du côté de mouvements de spiritualité ignatienne
Différents mouvements de spiritualité ignatienne regroupés sous l’appellation ‘Promesses d’Eglise’ ont aussi participé à la réflexion sur la démarche synodale. Le fruit des réflexion est formalisée dans le document joint
Marseille : rassemblement de la Famille ignacienne du 30/10 au 1/11/21 sous le thème « Au large avec Ignace – Tous saints »
Durant le week-end de la Toussaint (Tous saints), Marseille a vu le rassemblement de 7000 membres de la Famille ignacienne (toutes générations confondues, dont 1800 jeunes, animateurs, étudiants et jeunes professionnels), venus célébrer le 500e anniversaire de la conversion d’Ignace de Loyola, fondateur des jésuites et auteur des Exercices spirituels, « un trésor à partager ». Parmi les participants, on comptait une dizaine de paroissiens du Confluent, membres du MCC ou de CVX. Tous ont vécu l’expérience d’une « famille » très dynamique, aux visages divers (Jésuites, religieuses de nombreuses congrégations, adultes laïcs engagés dans plusieurs mouvements, jeunes de 18 à 25 ans du Réseau MAGIS, enfants et jeunes du MEJ, etc.). Chacun a été invité à annoncer une espérance en prenant soin de notre maison commune (notre planète), à susciter et accompagner la croissance des jeunes, à éduquer à la citoyenneté mondiale et à trouver Dieu en toutes choses. Nous sommes loin de la désespérance et du repli sur soi ! Parmi les témoignages importants, on retiendra notamment celui de Nathalie Becquart (Xavière, nommée à Rome par le Pape François sous-secrétaire du Synode des évêques) répondant à la question « Quel visage d’Église pour demain ? » et celui de Cécile Renouard (religieuse de l’Assomption, enseignante au Centre Sèvres et dans plusieurs grandes écoles, cofondatrice du Campus de la Transition fondé en 2018 vers Fontainebleau) proposant « six portes d’entrée » pour prendre pleinement conscience des enjeux de l’encyclique Laudato Si ‘et mieux la mettre en pratique. Deux temps forts ont été intensément vécus : la veillée festive animée par les jeunes durant plus de trois heures et l’eucharistie de la Toussaint célébrée par l’archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline (responsable également du dialogue inter-religieux). Après une courte et nourrissante homélie, celui-ci, une première, a invité Christine Danel, une femme et supérieure générale de La Xavière, à poursuivre aussitôt en donnant des points de méditation sur la sainteté. Avant la messe, avait été lu un message très dense du P. Arturo Sosa, supérieur général des jésuites, envoyant en mission dans le monde et abordant en vérité le scandale des abus sexuels. Les participants à ce rassemblement d’Église sont repartis en étant déterminés à prendre, avec l’aide de l’Esprit Saint et du Christ, une part active au synode, à la mise en œuvre effective de Laudato Si’, à la transformation de la société pour plus de justice et de paix. En fonction de son charisme et dans ses différents lieux de vie (familial, professionnel, associatif, ecclésial, etc.), chacun est appelé à œuvrer au service des pauvres dans une société qui est soumise à un changement radical de nature, ce qui n’est pas sans effet sur la transformation de l’Église elle-même.
Paul et Marie-Françoise MAGNIN, Membres de la CVX